Le podiatre est un professionnel de la santé habilité à diagnostiquer et à traiter les conditions relatives au pied. Il possède une formation universitaire, soit un doctorat de premier cycle en médecine podiatrique. Certains podiatres détiennent également une résidence en chirurgie podiatrique.
L’orthopédiste est un médecin détenant un doctorat de premier cycle en médecine générale, ainsi qu’une résidence en chirurgie orthopédique. Il prodigue des soins médicaux et chirurgicaux qui traitent les os, les articulations, les ligaments, les muscles, les tendons et les nerfs.
L’orthésiste a suivi une formation collégiale. Considéré davantage comme un technicien, il fabrique et ajuste les orthèses et prothèses selon l’ordonnance du podiatre ou du médecin. L’orthésiste ne peut pas vous évaluer, sauf dans le cas de l’ajustement de l’orthèse prescrite.
Le pédicure et l’hygiéniste en soins des pieds ont reçu une formation axée sur la beauté du corps et l’esthétisme. Certaines écoles offrant ces formations ne sont pas reconnues par les commissions scolaires ou le ministère. Ces formations donnent faussement l’impression qu’elles permettent de prodiguer des soins des pieds. Cette pratique consiste en un exercice illégal de la podiatrie. Légalement, le pédicure et l’hygiéniste en soins des pieds ne peuvent ni diagnostiquer ni traiter de condition.
Le podologue a reçu une formation qui, au Québec, n’est pas reconnue par la Loi sur la podiatrie et qui n’équivaut pas à celle d’un podiatre. En ce sens, le podologue n’est pas membre de l’Ordre des podiatres du Québec et n’est pas considéré comme un professionnel au sens de la Loi. Ainsi, lorsqu’il effectue des actes réservés aux podiatres, ces actes consistent en un exercice illégal de la podiatrie.
Vous n’avez pas besoin de référence médicale pour consulter en podiatrie. À la suite de votre consultation podiatrique, vous aurez un reçu que vous pourrez soumettre à vos assurances collectives. Les frais podiatriques sont couverts par la majorité des régimes d’assurances collectives, mais renseignez-vous auprès de votre compagnie pour connaître les détails. Les remboursements varient d’une compagnie à l’autre.
Puisque le podiatre diagnostique et traite les affections locales du pied et que l’orthèse qu’il prescrit traite et corrige un problème, la prescription qu’il ordonne est très précise.
L’orthésiste est tenu de fabriquer une orthèse conforme aux directives indiquées sur l’ordonnance du podiatre. Par contre, il n’est pas habilité à corriger lui-même un problème de pied, puisque, contrairement au podiatre et au médecin, il n’est pas autorisé à poser un diagnostic ou à modifier mécaniquement la position du pied. Ainsi, plus la prescription est précise, plus l’orthésiste peut fabriquer une orthèse répondant aux besoins du patient. L’orthésiste peut uniquement évaluer l’ajustement d’une orthèse, pourvu qu’un podiatre ou un médecin lui en donne l’ordonnance.
Oui. Le podiatre peut vous donner de judicieux conseils quant au type de souliers à porter selon votre condition. Il est également apte à vous prescrire des souliers orthopédiques ou faits sur mesure, en cas de besoin.
Oui. Un podiatre ayant obtenu son permis d’exercice le ou après le 1er janvier 1976 peut, dans l’exercice de sa profession, administrer ou prescrire certains médicaments.